Aujourd’hui il pleut, et comme souvent ces derniers temps, ce soir je vais grimper dans cette superbe salle d’escalade d’Arnas au cœur du Beaujolais tout près de chez moi. https://www.google.fr/search?q=arnas+escalade&hl=fr&tbo=u&tbm=isch&source=univ&sa=X&ei=EeoQUffaOrKq0AXdhIGADA&ved=0CEgQsAQ&biw=1280&bih=880
Il aura fallu 8 années au club Vertige pour voir ce projet de mur se concrétiser et maintenant il accueille près de 400 licenciés FFME du club et le CAF Villefranche, des coupes ou championnats de France, un centre local d’entraînement,…
En treize ans de présidence du comité du Rhône et en 8 ans de présidence du comité régional Rhône-Alpes, j’ai parfaitement intégré que le développement de l’escalade passait par la création et la rénovation des SAE, des murs d’escalade. Nous y avons investi beaucoup d’énergie, de temps, nous avons acquis de nouvelles compétences et les résultats sont au rendez-vous. Le comité régional a vu ses effectifs passer de 9 000 en 2001 à 17 000 aujourd’hui. Nous avons aussi beaucoup œuvré pour le développement de la compétition, en accueillant encore aujourd’hui de nombreuses compétitions françaises et en innovant pour ne pas se limiter à l’élite : Lancement des compétitions vétérans, régional B, coupes départementales, création du TPB (trophée poussin benjamin)…
Il aura fallu 8 années au club Vertige pour voir ce projet de mur se concrétiser et maintenant il accueille près de 400 licenciés FFME du club et le CAF Villefranche, des coupes ou championnats de France, un centre local d’entraînement,…
En treize ans de présidence du comité du Rhône et en 8 ans de présidence du comité régional Rhône-Alpes, j’ai parfaitement intégré que le développement de l’escalade passait par la création et la rénovation des SAE, des murs d’escalade. Nous y avons investi beaucoup d’énergie, de temps, nous avons acquis de nouvelles compétences et les résultats sont au rendez-vous. Le comité régional a vu ses effectifs passer de 9 000 en 2001 à 17 000 aujourd’hui. Nous avons aussi beaucoup œuvré pour le développement de la compétition, en accueillant encore aujourd’hui de nombreuses compétitions françaises et en innovant pour ne pas se limiter à l’élite : Lancement des compétitions vétérans, régional B, coupes départementales, création du TPB (trophée poussin benjamin)…
J’ai vu aussi progressivement les attentes des pratiquants se modifier, j’ai découvert leurs parcours sans référence à la montagne en général, j’ai par ailleurs pu observer la montée en puissance des très jeunes grimpeurs.
Ce développement que nous voulons poursuivre n’a pas de sens, sans une intégration dans un projet plus global, dans une stratégie qui ambitionne la promotion de valeurs éducatives.
Nous avons également consacré beaucoup de temps et de plaisir à emmener ces jeunes et moins jeunes en falaise, en montagne, en canyon… Et c’est à cet instant que notre engagement bénévole prend un autre sens. Voir des grimpeurs essoufflés au terme d’une marche d’approche, camper, bivouaquer, voyager, faire demi tour (prendre un but)…
Certes nous respectons les pratiquants intéressés, passionnés seulement par la grimpe sur résine et parmi eux certains compétiteurs. Mais L’escalade qui est devenue une pratique sportive ne se résume pas qu’à cela. Si la porte d’entrée est aujourd’hui la SAE, il faut que cette porte soit ouverte sur la pleine nature, sur la montagne et sur des valeurs. Il faut que cette possibilité, cette facilité existe, libre à chacun de franchir le seuil ou pas. Nous avons la chance à la FFME d’avoir des pratiques qui ne se limitent pas à un terrain de jeu traditionnel. Notre terrain de jeu est immense, presque inaccessible tant les possibilités sont grandes.
C’est la raison pour laquelle nous voulons parler d’ « équilibre » pour cette fédération, car la course au développement qui a été conduite nous emmène sur la piste de la gymnastique verticale en gommant nos références et nos valeurs, en prenant le risque de casser la dynamique propre à ce sport, à des activités, bien plus riches que l’image que nous est proposée.
Conscients que cette dérive chagrinait, choquait, interpellait un nombre important de pratiquants et de responsables nous avons décidé d’agir en construisant le projet d’une liste : « Montagne et Escalade pour tous : l’Alternative » pour les élections du conseil d’administration de la FFME. Au-delà des équilibres que nous revendiquons entre la place de la SAE et celle de la pleine nature, entre les différentes activités de la fédération, ou encore entre la compétition et le loisir, nous souhaitons pour la FFME de demain plus de décentralisation et de transparence.
Un projet nous tient particulièrement à cœur également c’est sortir la FFME de son splendide isolement actuel ! Il faut dialoguer, se rapprocher, partager avec tous les autres acteurs du milieu de l’escalade et de la montagne.
C’est un appel au changement, lancé par des femmes et d’hommes passionnés pour certains par la compétition en ski alpinisme ou en escalade, dont le parcours a souvent été marqué par la pratique compétitive, qui rêvent d’olympisme.
A vous maintenant pratiquants, licenciés, responsables si vous êtes sensibles à cet appel de relayer l’info, votez et n’hésitez pas à consulter le blog pour en savoir plus : http://alternativeffme.blogspot.fr/
Claude Chemelle, le mercredi 13 février 2013
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